- Dietrich Buxtehude, biographie, Bleu nuit éditeur, Paris, 2006.
- Alexandre Pierre François Boëly, biographie écrite avec Brigitte François-Sappey, Bleu nuit éditeur, Paris, 2008.
- Guide de la musique d’orgue, ouvrage collectif sous la direction de Gilles Cantagrel, Fayard, Paris, 2012.
- César Franck, biographie, Bleu nuit éditeur, Paris, 2012.
- Johann Sebastian Bach, biographie, Bleu nuit éditeur, Paris, 2016.
- Paris et ses églises de la Belle Epoque à nos jours, ouvrage collectif sous la direction d’Isabelle Renaud-Chamska, Picard, Paris, 2017.
- Les orgues de Roubaix, ouvrage d’art collectif, Invenit, Lille, 2018.
- Claude Debussy, biographie, Bleu nuit éditeur, Paris, 2018.
- Gabriel Fauré, biographie, Bleu nuit éditeur, Paris 2023
Fauré par Eric Lebrun, Bleu Nuit éditeur.
https://www.classiquenews.com/critique-livre-evenement-eric-lebrun-gabriel-faure-bleu-nuit-editeur/
En outre le texte révèle un wagnérisme assumé en avril 1879 quand il fait le voyage jusqu’à Cologne pour y entendre deux volets majeurs de la Tétralogie, L’or du Rhin et La Walkyrie.
Auteur de la pudeur comme de l’émotivité ciselée, Fauré inspire ici plusieurs chapitres exhaustifs dédiés à ses recueils de mélodies [inspirés entre autres de Verlaine, preuve d’un discernement
rare en matière de poésie), ceux symbolistes [dont Le don silencieux, Mirages, ou Chanson opus 94 cette dernière d’ après Henri de Régnier], ses opus chambristes ; les étapes d’une vie
bourgeoisie et aimante comme mondaine, n’en déplaise à la jeune épousée, sont évoquées : instants féconds et partagés qu’inspire son mariage avec Marie Fremiet, fille du célèbre sculpteur
[1883] ; comme l’approbation de Tchaikovsky rencontré en 1886 à Paris, à propos de son Quatuor avec piano n°15 ; admiration d’autant plus
exceptionnelle que le Russe détestait la musique de Debussy.
Un chapitre entier est dédié au REQUIEM [1887] partition sacrée majeure de la période dont la séduction et la profondeur du Libera me
comme du Pie Jesu, respectivement pour baryton et soprano, demeurent les pièces emblématiques d’une partition immédiatement célébrée et jouée partout dans le monde. L’ex élève de l’école
Niedermeyer connaît la liturgie et le sens des textes sacrés comme peu.
Passionnant est le chapitre [V] dévoilant toutes les musiques de scène d’un Fauré, qui comme Franck, fut particulièrement inspiré par le théâtre et la scène… Caligula, Shylock, Le Bourgeois
Gentilhomme, Dolly, Pelléa et Mélisande, Prométhée [créé aux Arènes de Bézier en 1901], sans omettre Le voile du bonheur (musique de scène pour la pièce de Georges Clémenceau, également créé
en 1901], sans omettre MASQUES ET BERGAMASQUES, ballet onirique de 1920… en témoignent
aujourd’hui, rendant caduque la soi disante inspiration d’un Fauré intimiste uniquement faiseur de mélodies et d’opus chambristes. D’ailleurs opportunément, un chapitre entier est consacré à son
unique opéra, Pénélope créé par la ‘wagnérienne Lucienne Bréval en mars 1913 à Monte Carlo.
Le texte admirablement documenté et synthétique, œuvre à rétablir l’évolution musicale et la carrière de Fauré dans son siècle, lui qui occupa progressivement chaque jalon de l’Administration vers une reconnaissance totale, jusqu’à sa nomination comme directeur du Conservatoire (à la succession de Dubois démissionnaire en 1905, après le scandale Ravel lors du Prix de Rome). L’indépendance du discret Fauré alors sexagénaire, non empêtré dans aucune coterie partisane, s’imposait alors d’elle même. L’honnêteté et l’impartialité étant ses qualités cardinales. De fait, le nouveau directeur réforma l’institution parisienne en recrutant de nouveaux professeurs dont Debussy, D’Indy, Dukas, Messager, Cortot et Marguerite Long… Un dernier chapitre referme cette excellente évocation d’un Fauré, génie du charme le plus exquis, maître du clair obscur, régénéré par le goût du mystère et de l’ineffable, qui fusionne le fluide à l’imprévu. Et devient une sorte de génie tutélaire, un modèle inclassable et indémodable pour tous : l’incarnation du bon goût. Incontournable et d’autant plus recommandé avant l’année 2024 qui marquera le Centenaire de la mort [1924].
__________________________________
CRITIQUE, livre événement. Éric Lebrun : Gabriel Fauré [Bleu Nuit éditeur] collection Horizons n°101 – CLIC de CLASSIQUENEWS automne 2023. Plus d’infos sur le site de l’éditeur Bleu Nuit
: https://www.bne.fr/page266.html
Debussy par Eric Lebrun, Bleu Nuit éditeur.
http://www.bne.fr/page181.html
Paris et ses églises de la belle-époque à nos jours
Très beau livre d'art avec de nombreuses photos.
Chapitre consacré aux orgues de Paris par Eric Lebrun.
Editions Picard, 2017
Les orgues de Roubaix
Monographie de haute qualité, très complète.
Deux chapitres d'Eric Lebrun consacrés au répertoire et à la pédagogie de l'orgue.
Editions Invenit.
http://www.invenit.fr/produit/orgues-de-roubaix/
http://www.orgue-en-france.org/livre-dart-vient-de-paraitre-orgues-de-roubaix/
Johann Sebastian Bach par Eric Lebrun
Petit livre qui est déjà un best-seller.
Nombreuses illustrations et exemples musicaux.
Approche vivante et complète de l'homme et l'oeuvre.
Bleu Nuit éditeur
César Franck par Eric Lebrun
Ce livre à l'approche originale est préfacé par mon cher ami le compositeur Valéry Aubertin.
Les oeuvres de Franck sont présentées à l'aide de nombreux exemples musicaux.
Ce travail détaillé bénéficie d'une riche (et parfois inédite) iconographie.
Livres parus :
- Les orgues Cavaillé-Coll-Merklin de l'église Saint-Antoine-des-Quinze-Vingts, un siècle de musique. Ouvrage collectif. Editions Cariscript, Paris, 2005 (nouvelle édition augmentée, 2008)
- Dietrich Buxtehude par Eric Lebrun, Bleu-Nuit Editeur, Paris,
2006
- Alexandre P. F. Boëly par Brigitte François-Sappey et Eric Lebrun, Bleu-Nuit Editeur, Paris, 2008
Consultez le site de Bleu Nuit Editeur : www.bne.fr